Shay Conan Reynolds - Where am I ?

Merci beaucoup, je pense avoir cerné le personnage.
J'avais hésite un peu pour l'âge, mais je vais changer cela tout de suite

Ce n'était qu'un détail de toute façon ^^
Alors alors étant donné que cela est réglé je pense être en mesure de te trouver un petit contexte de RP en guise de seconde partie ^^

"Shay depuis son arrivée sur l'île, ne trouve étrangement plus le sommeil. Il ignore bien sûr qu'il est drogué à son insu et commence à avoir, parfois le soir quelques hallucinations. Un soir où il est sensé veiller sur les jeunes gens de son groupe, il ressent l'étrange impression d'être suivi et sombre peu à peu dans la paranoïa..."


Voilà, en espérant que ça va t'inspirer ^^

Les étoiles. Leur beauté était fascinante. D’une simplicité et d’une perfection sans égale. Confidentes rêvées de secrets inavouables, messagères dévouées, et guides infaillibles, elles ne lui avaient jamais fait défaut, et il ne les trahissait pas, son rituel restant le même, leur rendant hommage chaque soir qu’elles lui permettaient de vivre. Et cette odeur qui flottait dans l’air du soir… Il avait perdu sa religion, en même temps que sa gentillesse et c’était à elles qu’était revenue cette tâche, le faire espérer. L’espoir ne fait pas vivre, c’est un mensonge, il nous donne l’illusion que notre condition va s’améliorer par l’opération du Saint Esprit. Il suffit juste de volonté pour vivre comme nous l’entendons. Une chaleur insoutenable englobait l'île depuis maintenant trois jours, et le vent ne semblait que se lever à intervales irrégulières et la nuit. Malgré cela, il faisait doux, et le vent qui ébouriffait ses cheveux était revigorant, un plaisir pur comme il n’en avait pas connu depuis longtemps, un retour à la nature. Il se plaisait à imaginer que ce vent qui soufflait si fort, refroidissant le malaise et la chaleur qui emprisonnaient son corps depuis quelques jours, était en accord avec lui, tel un père qui ne le laissait jamais seul, présent à n’importe quel endroit extérieur, jouant avec son âme d’enfant et exorcisant dans sa colère la sienne. Respirant une dernière fois l’air doux, il se releva pour se dégourdir quelque peu les jambes.

Depuis combien de temps était-il restait sans dormir ? Depuis combien de temps protégeait-il le campement de fortune alors que les autres dormaient d'un sommeil paisible, le narguant fièrement par quelques ronflements ? Il ne comptait plus les minutes, les heures et les jours qui s'écoulaient lentement, trop lentement. Il commença par faire le tour du feu de bois qui s'amenuisait doucement, ne laissant qu'un vague halo de lumière et de chaleur. Il comptait ses pas, les uns après les autres. Il marchait dans un sens pour enfin faire de même dans l'autre sens. Il jouait avec ses doigts, ses mains, sifflait mais pas trop fort pour ne pas réveiller les autres. Il s'asseyait pour se relever deux minutes et trente cinq secondes après. Il reprenait sa marche, ses cent pas avant de se rasseoir et de recommencer comme un cercle infernal. Un cercle qui n'avait jamais une fin, une issue par laquelle s'échapper.

Il se releva pour la sixième, entama une sixième marche. Cinquante pas. Cinquante-un. Cinquante-deux. Cinquante-trois. Cinquante-quatre. Cinquante-cinq. Le cinquième sixième pas ne se fit pas, son pied restant en suspens, immobile. Les doigts tremblants, secoués de temps à autre par quelques spasmes dû à son insomnie, il reposa son pied à terre. Le cinquante cinquième pas. Une drôle d'impression naquît au creux de ses entrailles. Une impression étrange, nouvelle et indéchiffrable. Il se retourna, scrutant le moindre mouvement des arbres, des remous de la mer, du sable fin qui dansait dans les airs au rythme des légères bourrasques de vent. Il n'y avait rien mais pourtant il savait qu'il y avait quelque chose. Il se reconcentra une nouvelle fois sur sa marche. Cinquante-six. Cinquante-sept. Cinquante-huit et le cinquième neuvième ne se fit pas non plus. Il se retourna de plus belle, avec une nette impression qu'il n'était pas le seul à être éveillé à cette heure si tardive. Ce n'était pas de la peur qu'il resentait, ni de l'angoisse, juste un sentiment étrange qu'il se saurait exprimer. D'une rapide, mais pourtant mal assurée, marche il essaya de trouver Christopher, profondemment assoupi.

« Chris' » murmura t-il en le secouant - autre que délicatement - pour le réveiller. « Chris réveille toi, je crois qu'il y a quelqu'un. » Pour seule réponse, il ne reçut qu'un vulgaire grognement montant de la cage toraxique du concerné. « Y'a quelqu'un je te dis, je le sens. »

« T'es paranoïaque mon vieux. » Il marmona quelque chose d'incompréhensible, se retourna vers Shay la bouche pâteuse par le sommeil. « Y'a personne sur cette foutue île à part nous. Laisse moi dormir mec. »

Shay se résolu à le laisser tranquille une fois les ronflements de celui-ci ayant repris de plus belle. Sur ses gardes, il regarda aux alentours à cent quatre vingt degrès. Rien ne bougeait. Pas une branche, pas une feuille, pas un grain de sable. Aucun bruit de pas étranger, aucun souffle à part ceux des dormeurs. Les remous de la mer étaient tout ce qu'il y avait de plus normal. Emprunt à un sentiment de paranoï, il laissa tomber cette idée, décidé à reprendre sa marche. Shay avait pour habitude de marcher, de bouger beaucoup et de ne jamais se reposer plus de cinq minutes. Toujours debout, plein d'entrain, il pensait pouvoir se fatiguer plus vite en amenuisant ses forces. Mais avec du sport intense toute la journée et ses longues la nuit, rien n'y fit et il était toujours aussi actif de nuit comme de jour. Il repris à cinquante-neuf. Soixante. Soixante et un. Il arriva au centième pas et se laissa tomber sur le sable dans un bruit sourd. Une minute. Deux minutes. Trois minutes. Il se releva et repris sa marche. Les nuits étaient longues. Un pas. Deux pas. Trois pas. Les heures ne défilaient que trop lentement. Quatre pas. Cinq pas. Le sixième ne se fit pas.

Cette même impression le reprit de plus belle. Il avait comme un présentiment, comme une paire d'yeux qui le fixait sans arrêt, le suivant dans ses moindres faits et gestes. Il savait qu'il était absurde de croire une telle chose. Les seuls êtres humains sur cette île étaient en train de dormir. Il se retourna d'un geste sec d'un côté, puis de l'autre pour enfin revenir au côté premier. Il se sentait épier, observé avec intensité. Rien ne pouvait lui prouvait vraiment cela. Le paysage demeurait inchangé et pourtant il sentait comme une présence étrangère. D'un pas plus rapide, à la limite de la course folle, il repartit vers le campement, secouant une nouvelle fois son meilleur ami.

« Je te jure qu'il y a quelqu'un Chris, lève toi. » dit-il en le secouant toujours de la même force.

« Va t'faire voir Shay. » Chris l'envoya valser et changea de côté afin de lui tourner le dos.

Shay se releva difficilement, scrutant à présent chaque parcelle de paysage quand une ombre noire se déplaça à toute vitesse - du moins c'est ce qu'il pensait aperçevoir - retint son attention. Cela n'avait duré qu'une fraction de seconde, comme un esprit qui jouait de sa fatigue. Il se frotta les yeux, cligna des paupières plusieurs fois, se donne deux giffles afin qu'il se réveille vraiment. Pas d'ombre, pas de bruit, pas de pas, pas de corps étrangers. Le manque de sommeil était fatal. Il virait limite fou, complètement absorbé par des idées toutes inventées. Paranoïaque. Paranoïa. La paranoïa est au sens premier une maladie mentale chronique du groupe des psychoses, caractérisée par un délire d'un type particulier dit délire paranoïaque pour lequel il existe plusieurs thèmes récurrents. Dans un sens dérivé, le terme paranoïa est aujourd'hui dans le langage commun ou journalistique utilisé pour rendre compte d'états comme la méfiance, la suspicion ou le septicisme, qui ne sont pas en eux-mêmes pathologiques. Voilà, il devenait paranoïaque, complètement fou. Six pas. Sept pas. Huit pas.

Je suis outrée là.
PERSONNE N'EST PASSE POUR TE VALIDER ???
Bah alors les filles, je suis pas là de quelques jours et on laisse poiroter les excellentissimes membres ?
Bref, ton Rp est fantastique, je n'ai pas décroché du début jusqu'à la fin, ta plume est vraiment jolie, c'est pour cela que je te souhaite officiellement la bienvenue sur PANDORA BOX.
Encore désolée pour l'attente

N'oublies pas de modif ton pseudo en rajoutant le C. ^^

J'ai sursauté quand msn s'est agité pour un nouvel e-mail
Merci beaucoup (pour les compliments ^^) et pas de problème pour l'attente

Je vais rajouter le C. de suite