Steeve J. Fidzgerald | Attention, danger.

J'suis amoureuse du personnage, tiens. Il est super drôle et tout, Bravoooo (et Bienvenue en Enfer accessoirement, ah ah ah). Bref, première partie validée :]

Voici la deuxième, à écrire sous forme de RP en incluant le caractère du personnage évidemment, mais également un peu de sa biographie, si possible, Enjoy et bonne chance ^^

Après des jours de déboires et de tentatives hasardeuses, il semblerait que miraculeusement, le portable d'un des amis de Steeve capte un semblant de réseau. Tandis que toute la populace retient son souffle persuadé d'être sauvé dès que la communication aura aboutie, la Maladresse incarnée, fébrile, arrache le portable des mains de son copain pour mieux le contempler. Ceci n'aurait eu aucune incidence fâcheuse si Steeve n'aurait pas fait tomber ledit portable, qui en tombant sur une pierre acérée, s'éventre de tout son long et fend la batterie par la même occasion. Oups. Vu les regards haineux de tes camarades, il ne va pas être aisé de te sortir de cette situation...

[Wah, merci beaucoup Tinsley, j'avais peur que ça ne plaise pas que je le "joue" de cette manière ]

« Michael, tu commences à m’gaver sérieusement avec ton joujou portable là. Ca fait trois jours que tu tapotes dessus. RE-LOU. T’as beau être un vrai schtroumpf bricoleur, y’a des trucs qui peuvent pas s’faire. Attend pas après un miracle non plus quoi… C’est… »

« Merde… Du réseau… DU RESEAU ! »

Michael A. Miller venait de déclencher un véritable attroupement autour de son téléphone portable. Mike était nulle autre que le meilleur ami de Steeve depuis le collège. Leur rencontre ? Steeve s’en souviendrait toujours. Ses parents avaient décidé de changer de ville, et, bien entendu, Steeve les avait suivit. Résultat des courses : nouveau collège, nouveaux étudiants… Nouvelles catastrophes. L’adolescent se rappelait même avoir pensé naïvement, en entrant dans ce nouveau collège, à « devenir habile ». Autant demander à une grenouille amputée de ses pattes supérieures de sauter sur un nénuphare bien vert. Et c’était lorsque la Maladresse incarnée s'était retrouvée –étonnement- dans de beaux draps, quelques heures après sa rentrée, que Michael le Bricoleur était venu spontanément à sa rescousse. Depuis ce jour, Steeve et Michael ne s’étaient jamais vraiment séparés. De plus, quoi de mieux pour un Danger public que d’avoir un meilleur ami aux doigts de fées ?

Quoi qu’il en soit, Steeve était loin de se remémorer son premier jour de collège et sa rencontre avec Mike en ce moment même. Non, il se contenter de regarder avec des yeux ronds comme des soucoupes le téléphone portable qui captait un semblant de réseau. Un semblant de réseau ! Est-ce que cela signifierait qu’ils pourraient tous rentrer chez eux et qu’ils n’auraient pas à chasser le lémurien ou, plus communément, le sanglier ? Est-ce que Steeve pourrait rentrer chez lui ce soir et revoir son cher caniche roux aux poils cramés suite à un malencontreux accident de grille-pain ? C’était trop beau pour être vrai. Steeve devait prendre entre ses mains cette divine machine que Michael venait de réparer. Il devait tenir leur poudre d’escampette entre ses mains, réaliser que ce n’était pas un de ses mirages que les pauvres types qui traversaient le désert apercevaient. Après tout, une oasis et un semblant de réseau, c’était du pareil au même dans ce genre de situations désespérées. L’adolescent s’empara donc du merveilleux moyen de communication. Le seul, l’unique jusqu’à présent.

« C’trop balèse ! Du réseau… Ca signifie qu’on va pouvoir tous partir… »

Cependant, le côté gauche de Steeve fit rapidement surface. Maladroitement, le téléphone glissa entre les doigts du jeune homme. Toutefois, celui-ci tenta de le rattraper. Et ça se finit rapidement en véritable spectacle de jonglerie, où le téléphone portable volait en l’air, se faisait rattraper puis relancer, puis virer, puis tourner, puis valser, puis tomber… Tomber… S’écraser durement contre une pierre acérée. Oups. Steeve observa le téléphone portable, décapité par la pierre, la batterie fendue grossièrement. Saleté de vilaine pierre !

« …Ou pas… »

Long silence. Steeve et sa maladresse incontrôlable venait de briser en plusieurs petits morceaux métalliques l’espoir de tous les adolescents et professeurs de l’île d’Anesidora. Quel pied. Que faire, désormais ? S’excuser ? C’était la moindre des choses. Fuir ? C’était alléchant. Mais Steeve n’irait pas fuir les autres, il assumerait, comme toujours, au risque de se faire lyncher. Bien que sa grande taille lui offrait une certaine défense. Quoi qu’il en soit, l’adolescent se sentait mal. Encore une fois, il avait gaffé. Il se sentait un peu comme la fois où il avait, en jouant au ping-pong dans le jardin, casser le carreaux du salon et par la même occasion, brisé l’urne qui renfermait les cendres de son grand-père. Irrécupérable, son grand-père avait été irrécupérable, éparpillé sur la moquette coquille d’œuf du salon, un peu comme le téléphone portable, dont les morceaux jonchaient le sol sableux des lieux, formant une sorte d’arc-en-ciel ma foi bien artistique. Puis, les cris survinrent :

« Non mais dites-moi que j’rêve. C’est pas possible d’avoir un tel EMPOTE entre nous. T’es fier de toi, Gaston Lagaffe ? »
« RHAAA ! »
« Pauvre crétin ! Et on va faire comment nous ! »
« On va tous crever là… C’est l’Apocalypse ! Suicide collectif ! Adieu monde cruel ! »
« Même que parfois moi je vomis. »

Steeve garda le silence, tordant maladroitement ses doigts entre ses mains. Il n'était pas du même genre que ces sportifs barraqués qui ont toujours leur mots à dire. Ni comme ces snobs ou ces pimbêches qui passent leur temps à tapiner ou critiquer. Steeve, il était doux comme un agneau. Il ne voulait pas faire de mal à une mouche, enfin, pas volontairement du moins. Et il ferait tout pour les autres, bien que demander de l'aide à Steeve était aussi risqué que de plonger une demi-douzaine d'allumettes dans de l'huile. Il était du genre serviable, généreux, à l'écoute. Parce qu'écouter, il savait le faire, sans déclencher de véritable catastrophe. Bien que de nature plutôt prolixe, ne pas entendre Steeve pendant plus de cinq minutes pouvait demeurer parfois inquiétant. Bref, malgré son côté destructeur, Steeve restait apprécié par sa gentillesse et son côté adorablement attachant xD. Ainsi, sortant son arme fatale, soit, son regard de chien battu et sa petite voix attendrissante, le jeune homme déclara :

« Je m’excuse. »

Long silence. Comme s’il allait s’en sortir avec de plates excuses. Enfin, c’était surtout le fait que Steeve n’ait dit que deux mots qui étonnèrent ses congénères un moment. Steeve Fidzgerald, un véritable moulin à paroles, qui détestait particulièrement le silence et voulait tout savoir sur tout. Des regards haineux se pointèrent sur le visage du jeune homme, qui remercia intérieurement le Ciel de n’avoir pas mit de revolver à la place des pupilles de ses interlocuteurs. Bon, d’accord, ce ne serait pas une avalanche de paroles qui l’aiderait à s’en sortir indemne de cette situation. Que faire ? Leur donner du chocolat ? Non. Il devrait en voler dans les réserves de nourriture, et ce ne serait pas très futé. Leur promettre d’acheter une camisole de force ? Mais où en trouver une sur cette île de paumés ?

« C’est pas d’ma faute hein… enfin, pas vraiment. Faut pas m’en vouloir les gars ! Sortez pas vos stéroïdes tout d’suite, vous en aurez besoin pour combattre vot’ lémurien-sanglier…. C’est juste que… C’est mon p’tit côté maladroit… J’pensais pas l’faire tomber… C’était pas volontaire. Hein Mike, que c’était pas volontaire… J’l’ai pas fait exprès… Me cuisez pas avec des p’tites patates s’ils-vous-plaît… En plus j’goûte salé… Beurk, pas bon. »

J'adore, j'adore, j'adore & j'exige un lien (A).
Bref, super RP, j'ai bien ri :]
Validééé