{ Heather M. Petterson - She knows everything *

MOTHER FUCKA' !

Donc ... Miss Heather Petter... Pettersaon ...

Merde, ce pauvre type vient d'écorcher votre nom ... Vous feriez mieux de le reprendre maintenant, sinon il risque de vous appeller comme ça tout au long de l'interrogatoire !

>> Heather a écrit:: Sauf votre respect, il va falloir sérieusement songer à revoir votre prononciation des noms de famille. Je ne m'appelle pas 'Pettersaon' mais Petterson. Heather Maud Petterson. Ce n'est pas si dur à dire, n'est-ce pas ? Si vous voulez, je peux vous donner l'adresse d'un bon orthophoniste, il fait des miracles. Et ne prenez pas cet air outré, c'était juste pour détendre l'atmosphère. Une petite blague pour faire connaissance, rien de plus. *Sourire en coin*

MOUI EXCUSEZ MOI ...

Okey ... Il semble trifouiller dans ses notes ... Peut-être que ça l'aiderait si vous lui donniez votre surnom ...

>> Heather a écrit:: Quoi, vous ne me trouvez pas dans toute votre paperasse ? Les gens ont prit l'habitude de me surnommer La Fouineuse ou encore La Paparazzi... cherchez bien, il ne doit pas y avoir des millions de personnes qui ont le même surnom que moi.

AH ! MAIS OUI BIEN SUR !

Entre temps, vous avez un peu cerné le personnage et avez découvert qu'il était loin d'être fut-fut ... Vous êtes dans un de vos bons jours, humeur de bon samaritain, et décidez de lui donner un coup de main.

>> Heather a écrit:: Un peu d'aide, peut-être ? Vous me semblez assez stressé et pas très débrouillard. Je suis née à New York, le 21 septembre 1988. De ce fait, je suis américaine et là vous cherchez dans les papiers de personnes de nationalités espagnoles...

JE SAIS LIRE MERCI !

Voilà qu'il se vexe maintenant ! Voilà tout ce qu'on récolte quand on est coopératif ! Les flics de nos jours, ils se prennent plus pour de la merde ... Vous décidez de le rabaisser un peu : Issu d'une famille aisée, vous ne manquez pas de lui faire une remarque cinglante quant au métier de vos parents et de leurs revenus, par rapport au salaire risible d'un inspecteur ...

>> Heather a écrit:: Oh, du calme, hein ! Je vous aide pour que ça aille un peu plus vite, donc ne commencez pas à vous énerver car je sais que vous n'avez pas envie de passer votre journée à discuter avec moi. Ce n'est pas la seule chose que je connais de vous et, comme ma mère dirige le journal le plus lu de New York, il suffit que je lui révèle quelques informations croustillantes à votre sujet pour que ce soit publié à la première page le lendemain. Et puisque mon père est un avocat réputé, cela ne vous aidera pas me traîner devant le tribunal. De toute manière, vous n'aurez aucunes preuves contre moi. Je vous remercierais donc de garder un certain respect envers moi...

HUM ... POURSUIVONS, VOULEZ-VOUS ?

VOUS AVIEZ ÉTÉ CONVOQUE IL Y A DE CELA 3 MOIS, POUR UNE AFFAIRE DONT VOUS N'IGNOREZ PAS LA NATURE.

JE SAIS QU'ON VOUS A DÉJÀ ÉNORMÉMENT QUESTIONNE SUR LE SUJET, DONC JE NE VOUS FERAI PAS RÉPÉTER CE QUE NOUS SAVONS DÉJÀ ...

BIEN BIEN BIEN ... PREMIÈRE IMAGE ! DITES MOI CE QUE VOUS VOYEZ !

Spoiler:

>> Heather a écrit:: Je ne voudrais pas dire, mais votre test est légèrement dépassé. De nos jours, il y a d'autres méthodes beaucoup plus modernes. Et si je vous disais que je connaissais parfaitement les réponses à ce test ? Je vous vois rire. Vous ne me prenez pas au sérieux, n'est-ce pas ? Enfin bon, puisque vous voulez vraiment que je vous dise à quoi me fait penser cette image... A première vue, c'est un papillon avec pleins de petites taches sur le corps. Mais en y regardant de plus près, on dirait des motifs pop, ceux qui ornaient les tapisseries dans les années 50. J'imagine que ça ressemble un peu près à ça, chez vous. On ne choisit jamais rien au hasard, vous savez...

Spoiler:

>> Heather a écrit:: Là au moins, c'est clair. C'est un homme - sans doute en train de danser - qui lève les bras en l'air. A la place de son cœur, il a un papillon. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien. Je vous dis ce que je vois, moi... Par contre, vous semblez être un peu obsédé par les papillons, vous. Vous n'avez pas besoin de voir un psy, par hasard ?

INTÉRESSANT ... TRÈS INTÉRESSANT ...

VOUS AVEZ EU RECOURS A UN SUIVI PSYCHOLOGIQUE SUITE A ... L'ÉVÈNEMENT ?

>> Heather a écrit:: Un suivi psychologique ? Parce que vous venez de faire quoi, là ? Me faire voir des images dans des tâches d'encres, c'est un jeu peut-être ? Non, je n'avais pas vu de psy. Je n'avais pas non plus participé à des thérapies de groupes et à tout ce à quoi vous pensez jusqu'à aujourd'hui. Et vous savez pourquoi ? Parce que je n'en ai pas besoin. Enfin, c'est un monde ! Regardez moi un instant, vous croyez vraiment que j'ai l'air d'être troublée psychologiquement ? Je vais bien, tout va bien. En fait, tout allait bien. Mais maintenant que je me retrouve ici à répondre à des questions stupides, je sens que je vais avoir d'en voir un, de psychologue.

INTÉRESSANT ...

>> Heather a écrit:: J'aimerais m'en aller, maintenant. Pas que je m'ennuie avec vous, non. Seulement, j'ai des choses plus importantes à faire. Des photos à prendre, des informations à donner... enfin, vous voyez, quoi. Et puis, sérieusement, je ne comprends toujours pas ce que vous attendez de moi. Je n'ai rien à me reprocher mais vous, par contre, vous feriez mieux de régler vos quelques problèmes. Mais ne vous inquiétez pas, vous ne m'avez pas assez ennuyée pour que tout soit à la une du journal de demain matin. Vous n'avez donc pas besoin de réserver un avocat. Par contre, moi, je vais aller voir mon père car quelque chose me dit que vous n'êtes pas prêt de me lâcher...

HEIN ?! AH EUH ... OUI BIEN SUR ... JE VAIS ALLER ME CHERCHER UN CAFE TIENS, VOUS ATTENDEZ MOI ICI !

MOTHER FUCKA' !

J'adoooooore les personnages à la Veronica Mars et j'adore ton début de fiche =]

Validée !

Voilà pour la suite, Enjoy & Bonne chance :]

Depuis quelques temps, les élèves se plaignent de bruits nocturnes étranges et d'objets qui disparaissent de façon mystérieuse. Bien décidée à montrer l'étendue de ses talents et à se rendre utile, la rousse flamboyante fait discrètement le guet, tapie derrière un arbre. Alors qu'elle pensait que l'action viendrait d'un trouble-fête sur la plage cleptomane à l'occasion, c'est du fin fond de la forêt qu'Heather entend des râles pour le moins étranges... Que va faire la jeune fille intrépide ? Rester concentrée sur sa mission ou laisser la curiosité l'emporter pour découvrir d'où provient ce bruit pour le moins peu rassurant ?

C’était au moins la millième fois qu’elle entendait un étudiant se plaindre de bruits étranges la nuit. Plusieurs fois, Heather avait hésité à répondre que c’était tout à fait normal, qu’après tout ils se trouvaient sur une île peuplées d’animaux et que dans leur confort de fils à papa, ils avaient peu eu l’occasion de faire ami-ami avec la nature et donc de la connaître. Seulement, à tout cela s’ajoutait la disparition de toute sorte d’objets et, ça, c’était nettement plus inquiétant. Parce qu’en plus, ce n’était pas la brosse à dent verte offerte par tonton quand on avait huit ans, non. C’était des montres de valeurs, des bijoux que l’on ne portait que rarement de peur de les abîmer tellement ça coutaient cher ou encore de l’argent, tout simplement. Les ‘victimes’ s’imaginaient déjà la tête de papa et de maman en rentrant, quand ils découvriront qu’ils se sont fait voler la bague ou la chaîne sujette à des caprices quelques semaines plus tôt et qu’ils avaient enfin réussis à obtenir à force de concessions. Forcément, cela mettait tout le monde en panique et rendait la situation plus importante et digne d’un plus grand intérêt.

Voilà pourquoi la jeune femme se retrouvait maintenant à faire le guet derrière un arbre depuis maintenant deux bonnes heures alors que tous les élèves et professeurs dormaient à poing fermés, au chaud dans leur sac de couchage. La rousse commençait sérieusement à s’ennuyer et à regretter d’avoir voulu se rendre utile. C’est vrai quoi, elle aurait pu tout aussi bien aller chercher de l’eau ou de la nourriture ou alors partir faire du repérage sur l’île. Mais non, il avait fallu qu’elle joue à l’héroïne de dessin animé et qu’elle décide de protéger tout le petit groupe des vols et d’une éventuelle attaque. Encore une fois, la curiosité avait pris le dessus sur sa raison et, intérieurement, elle se persuada qu’elle ne pouvait rien y changer.

Avec son appareil photo en main et carnet de notes rangé dans la poche arrière de son jeans, on aurait très bien pu la prendre pour une journaliste. C’était le métier qu’elle voulait faire plus tard et, bien qu’encore qu’étudiante pour le moment, il n’était jamais trop tôt pour adopter les attitudes d’un bon rapporteur de ragots. Un journaliste ne se plaignait jamais, d’ailleurs. Il faisait toujours son travail de la meilleure façon qu’il soit, même si ça consistait à attendre dans le froid, debout derrière un arbre, pendant des heures. Même si pour l’instant il ne se passait rien de très intéressant, le mystère du voleur serait bientôt résolu, c’était certain. L’optimisme était la qualité principale d’un bon journaliste, on ne vous l’a jamais dit ?

Tandis que le vent commençait doucement à se lever, Heather se surprit à tomber dans la mélancolie. La jeune femme repensait à leur arrivée ici et à tout ce qui s’était passé depuis. Encore aujourd’hui, elle avait du mal à concevoir que quelques personnes souhaitaient rester ici. Comment pouvait-on vouloir vivre en enfer ? C’était tout simplement improbable. Sans doute avaient-ils leurs raisons, ce que Heather respectait parfaitement, mais tout de même. Elle trouvait cet état d’esprit un peu égoïste. Enfin, elle ne parlait pas de ceux qui ne voulaient pas partir et qui participait tout de même à la survie : ces gens là, elle les trouvait tout à fait respectables. C’était les étudiants qui ne faisaient rien pour trouver une solution à ce qui restait un problème, malgré ce qu’ils pensaient qui l’agaçait. La jeune femme estimait que ces derniers pouvaient au moins faire un effort pour ceux qui étaient terrifiés de se retrouver ici et qui n’avait qu’une seule idée en tête : partir. Malheureusement, les gens avaient tendance à ne penser qu’à eux, ce qui était déplorable.

Heather allait s’endormir par manque d’activité quand un râle terrifiant la fit sursauter. Elle regarda autour d’elle, s’attendant à une mauvaise blague de la part d’un des étudiants, et dû constater qu’il n’y avait personne. Un second râle la fit sursauter et, cette fois-ci, elle pu en analyser la provenance : le fin fond de la forêt, soit l’endroit où personne n’allait jamais. Ne cédant pas à la panique, la jeune femme tendit tout d’abord l’oreille vers le campement, pour vérifier que personne ne s’était réveillé. Ce n’était vraiment pas le moment d’avoir une dizaine de personnes complètement paniquées sur le dos. Estimant que le voleur d’objets de valeurs pouvait attendre, la jeune femme prit une veste, une lampe de poche et s’engagea dans la forêt si peu… engageante, justement.

Ce n’était pas pure folie ni par excès de courage, non. C’était tout simplement que Heather était une personne très (trop) curieuse. Et puis, après tout, le but de tout le monde ici n’était pas de se faire tuer ou de disparaître dans le ventre dont ne savait quel monstre assoiffé de chair fraîche. Alors, même si elle n’y voyait pas à dix mètres dans la noirceur formées par les arbres aux multiples feuilles malgré sa lampe torche, elle avançait tout de même. Si elle voyait quelque chose, elle pourrait prendre des photos et témoigner du calvaire qui leur était arrivée à tous sur cette île, une fois rentrée. De toute manière, c’était peut-être le voleur et son but premier avait été de le coincer. Mais elle en doutait fortement car le bruit qu’elle avait entendu ne semblait pas… humain.

Le chemin de terre n’était pas très praticable et la boue provoquée par les dernières pluies rendait le terrain affreusement glissant. Par deux fois, Heather s’étala comme une vulgaire carpette et ses habits n’étaient maintenant plus aussi propres qu’avant. La végétation était de plus en plus dense au fur et à mesure qu’elle avançait et, bientôt, il n’y eu plus que quelques mètres d’écart entre son corps et les arbres, ce qui la faisait se sentir extrêmement mal à l’aise et qui ralentissait énormément sa progression, en plus de la rendre difficile. La jeune femme avançait d’ailleurs à l’aveuglette, ne sachant plus très bien si elle était dans la bonne direction. Un troisième et quatrième râle plus sonore que les deux premières lui confirmèrent néanmoins qu’elle ne s’était pas éloignée du sentier qu’elle se rapprochait de la cause de tout ce bruit.

La demoiselle se stoppa soudainement. Visiblement, un détail qui lui avait échappé quelques instants plus tôt venait de lui revenir à l’esprit. Que ferait-elle, une fois arrivée devant la source de ces râles inquiétants ? Si c’était un monstre, comment pourrait-elle agir ? Elle n’était pas armée et, en plus, elle n’avait prévenu personne de son exploration soudaine de la forêt. Rien pour se défendre, personne pour la sauver… mais quelle idiote ! Néanmoins, elle ne pouvait pas revenir en arrière. Maintenant qu’elle avait fait tout ce chemin, il fallait bien aller jusqu’au bout. Et puis, la découverte qu’elle allait faire pourrait être importante, elle n’en savait rien. Après tout, ça ne serait peut-être rien du tout, seulement un volcan ou un truc dans le genre. Bon, d’accord, un volcan ce n’était pas ‘rien du tout’ mais c’était tout de même mieux qu’une bête affamée ! En plus, Heather pourrait peut-être trouver des indices pour repartir d’ici. Et il ne fallait pas oublier que si c’était vraiment un monstre dangereux, elle ne pouvait pas repartir d’ici sans rien dire, sans rien faire : c’était la vie de tout le petit groupe de survivants qui était en jeu.

La jeune femme fit un pas, puis deux et reprit son chemin. Elle regretterait certainement son choix mais tant pis : sa curiosité était piquée à vive, en dépit de son bon sens. Sa progression à travers la forêt dura encore quelques minutes au cours desquelles Heather s’insulta toute seule de suicidaire, d’irresponsable, d’inconsciente et de toutes ses petites ‘insultes’ destinées à se motiver. Elle arriva finalement dans une clairière dégagée, bercée par la lumière de la lune. Elle avança doucement et scruta autour d’elle : rien. Elle allait faire demi-tour quand elle se retrouva face à face avec… une chose. Elle ne savait absolument pas ce que c’était, ni comment décrire ce qu’elle voyait. C’était tout bonnement… horrible. Avec une vitesse incroyable, Heather dégaina son appareil photo et appuya sur le bouton.

Je ne vois rien à redire, c'est tout bonnement parfait !
Bienvenue parmi nous :]
VALIDEE

» Heather et compagnie
» Heather s'absente