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 Seule sur le sable [Libre]

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Angelina M. Torrez
-[If God Was One Of Us]-
Angelina M. Torrez


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LOVE ? : Alexandre?
FEELING ? : Lost
ESPERANCE.DE.VIE :
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VOTRE.OBJET.DE.SURVIE : Un couteau, ca sert au moins a se rassurer.
DEGRE.DE.DEBROUILLARDISE :
Seule sur le sable [Libre] Left_bar_bleue65 / 10065 / 100Seule sur le sable [Libre] Right_bar_bleue

RELATIONSHIPS :
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[--]ANTHONY B. MiLLER:
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MessageSujet: Seule sur le sable [Libre]   Seule sur le sable [Libre] Icon_minipostedJeu 26 Juin - 2:51


Discover Dead Can Dance!


    Un bruit puis un long silence, une nuit sordide qui s'annonce. Il suffisait de la voir, allongée, plutôt recroquevillée et inquiète pour saisir que tout ne tournait pas rond dans cette chambre pourtant désespérèment vide. Il lui était impossible de fermer les yeux, impossible de dormir, persuadée pour une raison étrange que quelque chose se tramait la, dans cette chambre. Sans doute un peu paranoiaque, elle put enfin fermer les yeux, se laisser aller un instant à un repos merité qui apaiserait ses sens douloureux et son corps fatigue. Sa tête douloureuse commencait enfin par sombrer, ajoutant a cette réalité encore présente un peu de rêve, un début d'autre chose, ses jambes commencaient enfin a se délasser pour que la douleur d'une journée difficile passe, mais c'est a cet instant benit qui offrait déjà un sourire a la belle s'espérant endormie qu'une chose prit place dans la réalité altérée de ses sens alors qu'elle aurait dut rester dans son monde onirique. Un souffle, une présence, il y avait une seconde cadence, un autre souffle calme et lancinant qui parvenait jusqu'aux tempes douloureuses d'Angelina dans cette pièce étriquée, il y avait bien quelque chose d'autre, elle en etait persuadée. Comment? Sa chambre, après tout, pouvait se targuer d'un verrou qu'elle avait prit le soin de fermer pour garder la clef près d'elle, par sécurité. Trop petite chambre au lit occupant la moitié de la pièce qu'elle avait choisit pour laisser le confort aux autres, trop petite et belle erreur, elle ressentait plus que jamais la proximité avec ce corps étranger et ignorait parfaitement la réaction adéquate à ce genre de situations. Et si ce n'était que son imagination? Sans trembler, les yeux entrouverts et veillants, elle finit par se recroqueviller un peu plus dans ce lit pour se saisir du couteau négligemment déposé près de ses pieds, et si c'etait un élève? Elle justifierai cela par la peur que confère une île, si c'était autre chose, la pitié n'aurait pas à être de mise. C'était là tout ce qui lui venait en tête, terrorisée elle ignorait parfaitement comment réagir, le couteau offrant une présence rassurante entre ses mains closes cachées par les draps d'été si fins qu'ils devaient pourtant en dessiner la forme puis plus rien. Plus rien, plus cette sensation, plus ce souffle qu'elle avait sentit, avait-elle encore déliré? Elle venait de se redresser, méfiante et fixer chaque coin de ce petit lieu et rien, il n'y avait rien mis a part elle, une pauvre idiote totalement appeurée. Remarquant encore ce couteau dans ses mains et sa paranoia ambiante, elle finit par se saisir de ses cachets pour en avaler un difficilement, la gorge nouée avant de se relever. Nuit, il faisait nuit et pour ce soir elle ne dormirait pas, comme souvent. Les draps glissèrent doucement pour révéler un corps puissant tremblant, une étrange nuance, un paradoxe réel. Elle venait de saisir ses genoux pour les rammener jusqu'à son torse, prenant sa tête entre ses mains, sa myriade de cheveux tombant un moment sur son visage. Elle ne paraissait alors plus que comme une femme fragile et perdue, ce qu'elle était, un comble pour une psychologue, elle était un peu sa propre patiente dans ses moments de lucidité. Elle ignorait dans quelle phase elle pouvait alors se trouver mais terrorisée par cette pièce, apeurée et seule, elle prit le soin de cesser cette position foetale pour sortir, partir le plus possible en un autre lieu peut-etre moins sécurisant pour d'autre mais sûrement plus pour elle.

    Sans prendre le soin de saisir un quelconque vêtement, c'est dans une sorte de nuisette légère et de soie blanche qu'elle prit le soin de partir de ce lieu hanté selon son esprit dérangé. En réalité, vu la nuit ambiante, elle était plutôt celle qui pourrait alors paraitre pour un fantôme tant ce visage pouvait paraitre livide. Reprendre son souffle, un geste simple: déverouiller la porte pour se rendre compte que celle-ci ne l'était pas en réalité. Pas vérouillé? Impossible, dans une paranoia latente, elle etait persuadée d'avoir vérifié, comme chaque soir, d'avoir fermé cette porte, quitte a le faire une dizaine de fois avant de se coucher et il était, a son sens, tout a fait impossible qu'une chose comme celle-ci advienne, impossible! Une vague d'angoisse soudaine vint alors la clouer au sol. Son corps glissant le long de la porte pour qu'elle se retrouve a terre, les yeux écarquillés, elle scruta encore les lieux: impossible, la terreur l'envahissant, elle se sentait en proie a des réactions farfelues qui n'avaient pas a être connues de ses élèves, de ces jeunes trop surs d'eux. Les cachets feraient bientôt leur effet, une demi-heure encore, en attendant, il fallait lutter, lutter contre la peur, lutter contre le délire qui commencait doucement a naitre dans cet esprit torturé. Pas de nouveau délire, les jambes branlantes, elle se releva tout de meme pour sortir et fermer cette putain de porte avec rage et crainte mélées. Ce trop plein de courage et cette sensation atroce laissait le soin a son ventre de la faire tout autant souffrir que son crâne, le stress possédant des effets dévastateurs quand celui-ci est soudain, elle finit par relativiser comme une psychologue... réactions dus au stress... bla bla bla... tu as projeté dans une pseudo présence ton besoin de perdre ta solitude... on se persuade avec ce qu'on peut en attendant l'effet des narcotiques divers. Les murmures devaient emplir ce couloir tout autant que les pas lents et tremblants de la jeune femme pourtant, elle finit par reprendre de la contenance, poussée par un brin de son instinct de survie peut-etre, ses pas devinrent plus longs, plus rapides pour la pousser vers la sortie non sans un regard vers la porte de la chambre de son ex puis celle de son ami. Et si l'un d'eux l'avait ressenti? Et si elle pouvait se rassurer un instant en entendant au moins quelqu'un lui dire que tout va pour le mieux? Apres un soupir censé lui redonner un peu plus de courage, elle put enfin sortir de cet hotel, autel de mort a son sens, pour se diriger vers la plage, pour aller s'y perdre. Un choix judicieu selon elle, chacun sa logique.
    La porte fut libératrice, l'instant désiré prit une tournure magique et douce quand la chaleur et les odeurs tantot salées, tantot fleuris atteignirent enfin ses narines pour soulager cet horrible mal de crâne et rendre une force réelle a son corps tyrannisé par les effets de chacun de ses sentiments. Sans même s'en rendre compte, elle claqua cette porte, sujette aux effets euphorisant de son cachet précédemment engloutit, elle prit une nouvelle respiration sans avoir le moins du monde pensé au fait de réveiller l'un des charmants dormeurs de cette résidence. Apres tout, quelle importance? C'est sans se sentir traquée cette fois puisque complétement hermétique au moindre signe de vie extérieur, trop portée par son délire curatif, qu'elle prit soin de déposer ses pieds nus sur le sable chaud et agréable puisque calmé par la nuit ambiante pour se diriger vers l'océan. Ce que cette nuit pouvait être agréable, ce que tout pouvait être soudainement merveilleux et ce que le sommeil pouvait commencer à la gagner. Trop craintive auparavant pour se souvenir de l'effet dévastateur de ses pillules, elle n'avait pas pensé que ces dernières provoquaient généralement la relache de l'esprit et donc l'arrivée du sommeil. Maintenant proche de l'océan, sur un sable accueillant, elle tenta de s'assoir pour plutôt préférer une chute lamentable sur le sable et rester ainsi assise. Si il devait arriver quoique ce soit, elle était plutôt en danger puisqu'incapable de la moindre défense, c'était la la seule idée qui la laissait encore éveillée, luttant contre ses paupières désormais lourdes. Comble de la difficulté, le va et vient des vagues n'avait rien de tres excitant, bien au contraire, répétitif a souhait , il risquait d'endormir la belle qui n'espérait pas se réveiller par un baiser mais plutot par la giffle d'un moment peu agréable, elle en était certaine, son esprit quoiqu'endormit le lui spécifiait encore et toujours.

    Rampant alors presque jusqu'à l'eau si proche, elle parvint à en saisir un brin pour le passer sur son visage fatigué. L'eau salée avait eu le bénéfice de saler un brin ses lèvres et de lui permettre de reprendre un peu conscience, conscience qui tentait de s'amplifier, Angie étant persuadée d'entendre des pas non loin. Seule, dans une situation déplorable au demeurant, quelle réaction allait-elle donc pouvoir observer pour tenir tête aux faits nouveaux? Et si c'était encore cette présence? Si c'était ce que son délire paranoïaque avait, selon elle, inventé qui revenait jusqu'à elle pour la tourmenter? Et si... et si... son seul reflexe, sa seule lutte soudaine et brusque fut de se saisir d'une poignée de sable, la paranoïa a du bon, elle peut vous signifier des gestes de défense basiques. Assise sur ce sol, la main serrée, elle attendait là le couperet de son bourreau, la destinée, n'espérant guère que trouver un visage amical dans un moment de faiblesse, il lui était nécessaire. Quand a y trouver un ennemi passif et non violent, quelle importance? Ce n'était certainement pas en voyant une femme assise pres de l'eau qu'il y aurait de quoi medire en vue des cabrioles autrement plus intéressantes de quelques élèves. Tenter de se rassurer de la sorte, c'était là la seule idée qui pouvait réellement pénètrer l'esprit d'Angie.
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