[ Anthony B. Miller ] Tout ce qui était directement vécu ...

Invité

MOTHER FUCKA' !

DONC ... MONSIEUR ANTHONY BRADLEY MILLER...

Merde, ce pauvre type vient d'écorcher votre nom ... Vous feriez mieux de le reprendre maintenant, sinon il risque de vous appeller comme ça tout au long de l'interrogatoire !

>> Tony a écrit:: Si je peux me permettre ... vous pouvez faire l'impasse sur Bradley, personne ne prononce ce nom depuis des années ... c'est comme qui dirait ... un peu désuet ...

MOUI EXCUSEZ MOI ...

Okey ... Il semble trifouiller dans ses notes ... Peut-être que ça l'aiderait si vous lui donniez votre surnom ...

>> Tony a écrit:: Vous devriez voir si vous n'avez pas quelque chose à "Tony", c'est plutôt comme ça qu'on m'appelle ces derniers temps.

AH ! MAIS OUI BIEN SUR !

Entre temps, vous avez un peu cerné le personnage et avez découvert qu'il était loin d'être fut-fut ... Vous êtes dans un de vos bons jours, humeur de bon samaritain, et décidez de lui donner un coup de main.

>> Tony a écrit:: Bon, je continue maintenant qu'on y est, Tony B. Miller, né le 11 septembre 1993 à New York City, nationalité Américaine, prof ...

JE SAIS LIRE MERCI !

Voilà qu'il se vexe maintenant ! Voilà tout ce qu'on récolte quand on est coopératif ! Les flics de nos jours, ils se prennent plus pour de la merde ... Vous décidez de le rabaisser un peu : Issu d'une famille aisée, vous ne manquez pas de lui faire une remarque cinglante quant au métier de vos parents et de leurs revenus, par rapport au salaire risible d'un inspecteur ...

>> Tony a écrit:: Bon, écoutez Môôssieu l'inspecteur, à première vue ma présence vous emmerde, ça tombe bien, j'avais d'autres choses de prévues aussi figurez vous. Ca fait déja cinq minutes que je perds dans ce foutu bureau à essayer d'y mettre du mien, je pense que ma patience à quand même quelques limites. D'ailleurs, je tenais à vous dire ... mais cela reste entre nous bien sûr. Je trouve assez étonnant de me retrouver de nouveau à cette place, mon père avait pourtant fait le maximum pour qu'on ne me dérange plus. Miller ... ça vous dit toujours rien ? Oui ... je sais, c'est pas original original comme nom, pourtant Miller ... celui à la tête des commissariats de police de New York City ... 1m90 ... trapu ... le crâne dégarni ... Aaah ... ça vous revient ...

HUM ... POURSUIVONS, VOULEZ-VOUS ?

VOUS AVIEZ ÉTÉ CONVOQUE IL Y A DE CELA 3 MOIS, POUR UNE AFFAIRE DONT VOUS N'IGNOREZ PAS LA NATURE.

JE SAIS QU'ON VOUS A DÉJÀ ÉNORMÉMENT QUESTIONNE SUR LE SUJET, DONC JE NE VOUS FERAI PAS RÉPÉTER CE QUE NOUS SAVONS DÉJÀ ...

BIEN BIEN BIEN ... PREMIÈRE IMAGE ! DITES MOI CE QUE VOUS VOYEZ !

Spoiler:

>> Tony a écrit:: Ce que je vois ... ben ... des tâches, plus ou moins grandes, comme des gouttes d'encre, ou de sang. Et puis globalement on dirait un peu un flocon de neige, enfin, vous voyer ce que je veux dire ... les cristaux de neige quoi ... sauf que ... c'est noir ... Et puis merde, je peux savoir pourquoi on fait ça ? Nan, sans blague, je dis pas que c'est déplaisant, mais il me faudrait au moins quelques verres d'alcool pour apprécier votre test ...

Spoiler:

>> Tony ! a écrit:: Oohh nan, c'est pas vrai que vous continuez avec votre délire de psy. Hey, je suis prof moi, prof de philo., j'ai pas besoin de vos tests de charlatans.
Bon, puisque vous y tenez, je vais faire un effort. Là je vois, un insecte, oui, c'est ça, une sorte d'insecte avec des gros yeux, ou des mandibules ... Ou alors un squelette, ça pourrait être un squelette éclaté, avec le cœur au milieu ...

INTÉRESSANT ... TRÈS INTÉRESSANT ...

VOUS AVEZ EU RECOURS A UN SUIVI PSYCHOLOGIQUE SUITE A ... L'ÉVÈNEMENT ?

>> Tony a écrit:: Ben nan, pas spécialement ...

INTÉRESSANT ...

>> Tony a écrit:: Parce que vous cherchez quoi au juste ? Vous allez finir par me le dire ? Vous voulez m'interner ? Ou me faire passer dans une de ces émissions pleurnichardes pour traumatisés de la vie et faire couiner les ménagères seules dans leurs foyers l'après midi ? Bon sang, j'essaye d'être sympa avec vous, et j'ai quoi en retour, que dalle, nada, va falloir vous mouiller mon ptit père, va falloir me dire pourquoi je suis là à la fin ... ça commence à faire beaucoup là ...

HEIN ?! AH EUH ... OUI BIEN SUR ... JE VAIS ALLER ME CHERCHER UN CAFE TIENS, VOUS ATTENDEZ MOI ICI !

MOTHER FUCKA' !

Hum, bah je vois rien à redire! ^^
Donc je VALIDE la première partie de ta présentation et d'ici peu de temps (normalement si l'inspiration nous vient xD ... pfiou c'est mal barré) nous te donnerons un petit scenario auquel tu devras répondre sous forme de RP en y incluant autant que possible le caractère et la bio de ton personnage.

Voila. Bonne chance pour la suite et puis surtout... Welcome to Pandora Box
Have Fun___*

Bienvenue sur Pandora Box Smile

Voilà la mise en situation pour la deuxième partie de ta présentation :

Une jeune élève est en proie à une crise de panique : en effet, un rongeur vient de se faufiler dans sa chambre et c'est caché sous le lit de la jeune fille. Ses cris hystérique de cochon qu'on égorge vous laisse présager que l'un de vos étudiants est en danger ! Ok, vous êtes incollable sur Baudelaire ou encore Victor Hugo, mais vous n'êtes pas une mauviette pour autant ! Vous vous ruez donc dans la pièce et découvrez votre élève complètement désœuvrée, un index tremblant pointé sur son lit. Quelle est votre réaction face au responsable de tout ce grabuge ? Vous l'écrasez à l'aide d'une poêle ( Une poêle dans une chambre c'est d'un logique ... ) ou vous essayez d'attraper cette pauvre bête - Qui soit dit en passant est plus apeurée par les cris de l'élève qu'inversement - pour la relâcher ?

Bonne chance Wink

Invité

Ah, ce bon vieux Foucault, s'il n'y en avait qu'un, se serait celui-ci. Tony pouvait passer des heures à potasser ses bouquins préférés, bien calé au fond d'un fauteuil confortable aux accoudoirs moelleux. Le bonheur suprême aux yeux de notre jeune professeur était d'accompagner ses lectures d'une Winston qu'il avait pris l'habitude de fumer depuis de longues années. Toujours ce même paquet rouge, celui que l'on peut mettre dans sa poche mais qui écrase un peu les précieuses blondes, toujours cette façon à la fois sensuelle et virile de prendre la cigarette entre le pouce, l'index et le majeur, de la porter délicatement à ses lèvres fines et de relâcher la fumée négligemment. Gare au changement, le ténébreux ne dérogeait pas comme ça à ses petites habitudes. Tout bien réfléchi, ça faisait un peu névrosé, mais Tony le savait et se complaisait dans ces petits moments qui n'appartenaient qu'à lui.

Il avait d'ailleurs toujours été un peu dans sa bulle, le jeune homme, depuis ses plus jeunes années. Lorsque son frangin courait les minettes en roulant des mécaniques à la sortie des classes, Tony, de 6 ans son ainé, n'avait pas vraiment été du genre à l'emmener en boite en douce, ou à acheter ses canettes de bières à la supérette du coin parce que oui, lui, il avait plus de 21 ans. Le beau ténébreux à la réputation d'adolescent tourmenté avait laissé place à un jeune homme mystérieux. Un certain flou semblait flotter autour de lui, de ses actes comme de ses pensées, et cela le rendait, à en écouter les blondinettes, encore plus charmant. C'est vrai qu'il savait y faire avec les femmes. Tony avait cette maladresse adorable et attendrissante qu'il avait conservé de ses années d'adolescent mal dans sa peau. Il avait ce sourire et ces paroles douces et rassurantes que l'on ne s'attend pas à trouver, planqué derrière ce physique de macho méditerranéen.
Et puis il y avait la philosophie. L'amante de sa jeunesse, effleurée presque en cachette de peur d'être surpris. Le besoin irrépressible de s'y plonger, comme pour y trouver des réponses, LES réponses. En devenant professeur, Tony avait en quelque sorte, épouser l'amour de sa vie.

Il faisait très lourd cet après midi là. L'air était difficilement respirable, cela annonçait-il un temps orageux ? Anthony se fit la réflexion alors même que quelques gouttes de sueur commençaient à perler au niveau de ses tempes. Il corna la page de son livre, à droite, et posa ce dernier sur la petite table basse en rotin dont la fonction était sûrement de « remplir l'espace » de cette chambre d'hôtel. Il se leva du fauteuil en cuir vieilli et passa à la salle de bain pour se rafraichir un peu. L'eau coula faiblement. Le jeune homme s'aspergea le visage et marqua un temps d'arrêt face à son reflet dans la glace. Cela faisait quelques jours qu'il n'avait pas pris le temps de se raser. Tony remercia spirituellement l'inventeur de l'expression « barbe de trois jours », celui-là devait s'y connaître en voyage scolaire. Le reste lui semblait égal à lui même, cheveux pas vraiment coiffés, rien de très extraordinaire. Ah si, peut être ... Il lui semblait que ses yeux étaient rarement aussi cernés, et puis qu'est ce que c'est là, au coin ... on dirait presque ... une ri ...

AAAAAAAAAAAAAA

Un cri venait de retentir au même étage.

A L'AIIIIIIIIIIIIIIIIIIDE, AU SECOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUURS !!!

Un cri strident et féminin, un cri de gamine hystérique à laquelle on aurait piqué son journal intime, ou encore qui n'arriverait plus à rentrer dans son slim taille 34. Moui, pas de doute, cette fois la pause détente semblait terminée pour de bon et le costume de superman sentait qu'il allait reprendre du service. Tony sourit, et s'en voulu un peu d'avoir de telles pensées ... après tout, ça pourrait être sérieux ... c'est vrai après tout, elle pourrait s'être cassé un ongle ...

Tony laissa son reflet au miroir et sorti en trombes de sa chambre, prenant tout de même le temps de la fermer à clefs. Limite maniaque je vous dis ...
Quelques mètres plus loin dans le couloir, s'était formé un petit attroupement devant la chambre de Marta une grande blonde d'origine polonaise. Tony pressa le pas. L'adolescente ne s'était toujours pas arrêté de hurler et se tenait perchée sur la chaise de son bureau, le doigt pointé sur son lit et les yeux témoignant d'une réelle crise de panique. Le jeune professeur nota habilement au passage que Miss Pologne n'était tout juste vêtue que d'un petit boxer, cela dit elle avait apparemment pris de temps d'enfiler un débardeur. Tony remercia l'attroupement, dont les motivations semblaient tout d'un coup beaucoup plus précises, et les somma de déguerpir puisque pas un seul d'entre eux n'avaient eu le courage de prendre la moindre petite initiative.
Revenons à Miss Pologne, cette dernière n'avait toujours pas bougé mais émettait à présent des cris différents.

LAAAAAA, LAAAAAAA, SOUS MON LIT, AIDEZ MOIIIIIIIIIIIII....

OK OK, RELAX MARTA, JE VAIS REGARDER...

hurla Tony plus fort encore que la gamine, ce qui eut pour effet temporaire de réduire quelque peu le débit sonore.

Superman s'accroupit et pencha la tête sous le lit en question. Tout au fond, un petit rongeur était en effet présent, tapis contre le mur de la chambre d'hôtel. La boule de poil était aussi petite que celles qu'il s'amusait à attraper enfant avec son épuisette. Même que ça faisait hurler sa mère qu'il les ramène à la maison parce que c'est de la vermine ces bêtes là, ça bouffe tout ce qu'elles trouvent.

C'EST BON MAINTENANT, ON T'A ENTENDU ...

déclama sèchement le jeune homme à l'intention de Miss Pologne qui avait entreprit de remonter le son. Bizarrement, cette dernière remarque, pas forcément du goût de la demoiselle lui fit passer tout envie de s'égosiller. A peine émit-elle un petit cri aigu lorsque l'animal, sentant le calme revenu, sortit de lui même de sa cachette pour traverser la chambre et s'enfuir dans le couloir ventre à terre.

Superman, en bon gentleman qu'il est, aida la demoiselle à descendre de son perchoir et lui tendit un plaid qu'elle mit sur ses épaules.

M ... merci Monsieur Miller ...

bredouilla la grande blonde un peu sous le choc, avant de s'asseoir sur son lit.

Bon ... ça va aller ? Tu sais, c'était pas grand chose ... si ça arrive de nouveau, essaye de garder ton calme ...

ajouta t'il en souriant intérieurement au frissonnement de la jeune fille lorsqu'il prononça les mots "de nouveau"

Tony referma prudemment la porte de la chambre après s'être assuré que la jeune Marta allait bien, puis il décida d'aller faire un tour dehors. Sur le chemin, il sortit une cigarette de la poche de son jean et l'alluma tout en pensant qu'il était quand même con parfois, avec ses pensées à la noix. A quoi ça servait de potasser des bouquins et de chercher le droit chemin si c'était pour se foutre de la gueule d'une gamine phobique. Après tout, même lui avait ce genre de point faible, je dirais même ... très faible ...

Parfait =) Et joliment écrit tout ça ^^
Fiche VALIDEE !

Je vais valider ton inscription dans les scenarii également, sauf si tu veux changer de sujet ?

Invité

Nan, nan, je maintiens pour le scénar =)
Thanks Very Happy

» Michael A. Miller