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 GABRIELLA J. BERISFORD } *

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2 participants
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MessageSujet: GABRIELLA J. BERISFORD } *   GABRIELLA J. BERISFORD }  * Icon_minipostedMer 25 Juin - 23:10

    Si vous lisez ces quelques lignes, c'est que vous êtes actuellement en train de poireauter en garde à vue, dans une cellule peu accueillante, froide et humide. Sur le banc d'en face, un ivrogne - Du moins c'est ce que vous déduisez vu la forte odeur de Téquila - dort, affalé d'une façon peu élégante, les bourlets dépassant de dessous son pull troué plein de tâches de bière ... Et d'autres choses suspectes dont vous feintez ignorer la provenance.

    Vous ne semblez pourtant pas stupéfait par votre présence en ces lieux, du moins pas après tout ce que vous avez enduré.
    Pourtant, vous leur aviez déjà tout dit, dans les moindres détails.

    MOTHER FUCKA' !


    Une silhouette s'approche, et, dans un cliquetis, ouvre la cellule pour vous inviter à le suivre.
    Vous atterrissez dans une petite pièce aux murs gris, un simple miroir face à vous ainsi qu'une table et deux chaise.
    L'inspecteur prend alors place face à vous et, d'un geste de la main, vous invite à l'imiter.

    Les minutes s'écoulent. L'homme face à vous se décide finalement à briser le silence.

    - DONC ... MADEMOISELLE GABRIELLE JEANNE BERLINGO ...

    Merde, ce pauvre type vient d'écorcher votre nom ... Vous feriez mieux de le reprendre maintenant, sinon il risque de vous appeler comme ça tout au long de l'interrogatoire !
    GABRIELLA a écrit:
    « Excusez-moi mais vous faites erreur; premièrement, Gabriella, avec un a et non un e comme vous l'avez dit. Plus exactement Gabriella Jyn Berisford, monsieur, donc encore moins Jeanne ou même Berlingo. »


    - MOUI EXCUSEZ MOI ...

    Okay ... Il semble trifouiller dans ses notes ... Peut-être que ça l'aiderait si vous lui donniez votre surnom ...

    GABRIELLA a écrit:
    « Peut-être que vous me connaissez mieux sous un diminutif ? Vous savez, le genre qu'on entend dans les couloirs. Alors, Gaby, Gabou, Bri, ... Vous avez le choix. Je vous épargnerai le reste, mes amis ont l'habitude de m'appeler par tant de surnoms plus bizarre les uns que les autres. Mais, je m'égare. »

    - AH ! MAIS OUI BIEN SUR !
    L'inspecteur sort maladroitement une fiche de son classeur.

    Entre temps, vous avez un peu cerné le personnage et avez découvert qu'il était loin d'être fut-fut ... Vous êtes dans un de vos bons jours, humeur de bon samaritain, et décidez de lui donner un coup de main.
    GABRIELLA a écrit:
    « Monsieur ? Si cela peut vous aidez, je suis née en 1989, le douze Décembre pour être très précise. Je suis née en Angleterre, vous voyez, le pays de Shakespeare ? Oui, le pays des cabines rouges aussi, je vous l'accorde. Et bien, ma naissance a eu lieu à Oxford; donc, je suis de nationalité anglaise. »

    - JE SAIS LIRE MERCI !

    Voilà qu'il se vexe maintenant ! Voilà tout ce qu'on récolte quand on est coopératif ! Les flics de nos jours, ils se prennent plus pour de la merde ... Vous décidez de le rabaisser un peu : Issu d'une famille aisée, vous ne manquez pas de lui faire une remarque cinglante quant au métier de vos parents et de leurs revenus, par rapport au salaire risible d'un inspecteur ...
    GABRIELLA a écrit:
    « Toujours dans le but de vous aidez, je me permet d'ajouter que je viens d'un milieu plutôt aisé; voyez-vous, mon père, Monsieur Jones Berisford, était un important homme d'affaire à La City; un sacré cerveau celui-là, toujours avec ses chiffres ! En ce qui concerne ma mère, c'était LA décoratrice d'intérieur incontournable. »

    - HUM ... POURSUIVONS, VOULEZ-VOUS ?
    La technique semble avoir marché, notre inspecteur semble faire semblant de rien, mais son teint virant au rouge ne trahit pas ! S'il vous manque à nouveau de respect, vous savez quel est son point faible !
    - VOUS AVIEZ ÉTÉ CONVOQUE IL Y A DE CELA 3 MOIS, POUR UNE AFFAIRE DONT VOUS N'IGNOREZ PAS LA NATURE.
    L'hurluberlu vous fixe un moment, s'attendant à ce que vous lui répondiez quelque chose. Pas de chance, vous restez muet, préférant savoir où il veut en venir avant de l'ouvrir.
    - JE SAIS QU'ON VOUS A DÉJÀ ÉNORMÉMENT QUESTIONNE SUR LE SUJET, DONC JE NE VOUS FERAI PAS RÉPÉTER CE QUE NOUS SAVONS DÉJÀ ...
    Fort bien, mais cela ne vous explique toujours pas votre présence ici je dois dire.

    Vous lui jetez un regard suspicieux tandis qu'il trifouille à nouveau dans son sac. Vous levez finalement les yeux au ciel lorsqu'il vous sort une série de cartons avec des tâches noires dessus ...
    Merde, il va vous faire passer le test de Rorschach ! Entre nous, il ferait bien de répondre à ses propres questions ! Cet inspecteur ne tourne définitivement pas rond ...

    - BIEN BIEN BIEN ... PREMIÈRE IMAGE ! DITES MOI CE QUE VOUS VOYEZ !

    Spoiler:

    GABRIELLA a écrit:
    « Mais ! C'est évident, bien sûr ! On dirait un cloporte ! Vous voyez, là c'est les pattes. Non, non, ce n'est pas ça, hein ? Attendez, je réfléchis. Ah, oui ! C'est... un serpent qui a mangé un éléphant ! Comme dans le Petit Prince. »


    Vous hésitez un peu mais finissez par répondre.
    L'homme ne semble pas très convaincu de votre réponse car il vous jette un regard en biais tandis qu'il retourne son deuxième carton.

    Spoiler:

    GABRIELLA a écrit:
    « Oh, facile ! C'est une grenouille. Ou un crapaud, comme vous voulez. Cependant, on dirait bien mon ami Shay quand il commence à piquer du nez et qu'il manque de s'écraser par terre. Car, figurez-vous, il est insomniaque ! Le pauvre, vous vous rendez compte ! Ne pas pouvoir rêver que votre amant vous serre dans ses bras. D'ailleurs, en parlant d'amant, on dirait Aaron. En plus moche, bien sûr, car la beauté d'Aaron est incomparable, et ... »


    Hum ... C'est officiel : Vous lui faites peur ! C'est du moins la conclusion que vous tirez vu qu'il s'empresse de ranger ses cartons.

    Il se racle la gorge. Apparemment, l'entrevue n'est pas terminée ...

    - INTÉRESSANT ... TRÈS INTÉRESSANT ...
    Vous ne relevez pas la chose. Intéressant, ils disent tous ça de toute façon ...
    - VOUS AVEZ EU RECOURS A UN SUIVI PSYCHOLOGIQUE SUITE A ... L'ÉVÈNEMENT ?

    GABRIELLA a écrit:
    « Non, non. Cependant, j'essaie d'y penser régulièrement et de travailler mon opinion là-dessus. Et après, je gribouille sur une feuille de papier, ça fait passer; ou alors, je fais un peu de yoga mais ça revient au même. Mais je dois avouer qu'en parler à une personne spécialisée dans l'art d'écouter les gens est une idée à laquelle j'ai souvent pensé, mais ma décision n'est pas prise. Ce genre d'individu arrive tellement bien à deviner ce qu'on peut ressentir ! Avec nos mots, seulement ! Brr, à y penser, ça me donne des frissons. »


    - INTÉRESSANT ...
    Il hoche la tête d'un air songeur tout en griffonnant dans son cahier.
    Vous finissez par vous posez des questions : Ce type est psy' ou agent de police ? Ou alors il s'agit d'une caméra cachée ?
    Dans tous les cas, vous avez vraiment l'impression de perdre votre temps ! Et vous ne vous privez pas de le faire savoir !

    GABRIELLA a écrit:
    « Intéressant ? C'est tout ce que vous avez à me dire ? Vous n'avez pas d'autres choses à me demander à propos de cet évènement, comme vous dites, plutôt que de devoir analyser mon profil psychologique ? A moins que notre entrevue soit terminé ? »

    - HEIN ?! AH EUH ... OUI BIEN SUR ... JE VAIS ALLER ME CHERCHER UN CAFE TIENS, VOUS ATTENDEZ MOI ICI !
    Comme si vous aviez le choix de toute façon ! Vous êtes bien obligé de glander ici pendant que monsieur va se dégourdir les jambes. Et aucune chance qu'il vous ramène un Cappucino en plus, vu le ton que vous avez prit avec lui.

    MOTHER FUCKA' !

    Vous le saviez qu'aujourd'hui serait une journée de merde ...


Dernière édition par Gabriella Jyn Berisford le Jeu 26 Juin - 23:49, édité 3 fois
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Cassian G. Dale
-[He'll Never set the thames on fire]-
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MessageSujet: Re: GABRIELLA J. BERISFORD } *   GABRIELLA J. BERISFORD }  * Icon_minipostedJeu 26 Juin - 0:03

Pas grand chose à rajouter à part que j'VALIDE cette première partie^^

A présent, la seconde partie que je te conseillerais de ne pas négliger étant donné que vous êtes trois à vouloir le rôle. La qualité prime. Et bien évidemment afin de ne pas léser l'une d'entre vous, vous aurez le même contexte.
Ce contexte a pour objectif de vérifier si le personnage est bien cerné et d'exploiter sa biographie. Place donc au contexte^^

"Encore une journée passée avec William, son meilleur ami. Les jeunes gens bavardent tout en marchant et la jeune femme manque de tomber mais William la rattrape inextremis. Le jour se couche et un léger bruissement les fait sursauter. Pas grand chose selon le jeune homme qui la garde toutefois contre lui et ne semble pas lui-même convaincu par ses propres paroles... Cela dit la jeune femme n'est pas de cet avis, d'autant que quelques minutes après son regard croise celui d'Aaron qui paraît on ne peut plus furieux et demande des explications. S'en suit un léger malentendu. Croyant que son petit ami lui pique enfin une crise de jalousie face à un garçon, comment réagira Gabriella ?"

Bonne chance =]
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MessageSujet: Re: GABRIELLA J. BERISFORD } *   GABRIELLA J. BERISFORD }  * Icon_minipostedJeu 26 Juin - 11:47



    Découvrez Duffy!

    baby you don't love me, baby you hurt me.

    Cela faisait déjà deux heures que les jeunes gens sautillaient entre les vagues qui venaient leur lécher les mollets et riaient aux éclats comme deux gamins de primaire qui découvriraient les joies de la plage. On avait franchement l'impression qu'ils ne s'arrêteraient pas avant la nuit tombée; on aurait pu le parier, et même repartir les poches pleines, étant donné que c'est ce qui se passa. Seul le soleil se couchant derrière les dunes formées par les collines de sable, derrière les flots mouvementés, derrière la végétation luxuriante les rappela à l'ordre, et surtout, à la réalité. Car elle était tout autre; non, vous n'êtes pas en vacances, les gars. Vous êtes bel et bien à l'issue d'un voyage qui a mal tourné. Mais ça, ils semblaient bien s'en ficher; au fait, vous ne savez toujours pas de qui on parle ? Mais de Gaby et Will, bien sûr ! Pardon, Gabriella et William, mais cela revient au même. Deux gamins, littéralement perdus sur cette île, avec tant d'autres. Enfin, gamin, peut-être pas tant que ça non plus; car si il y a des gens pour participer à l'autonomie du camp et à son développement, c'est bien eux ! Mais je m'égare dans mes précisions, revenons-en au bon déroulement de notre histoire. Ainsi, les deux amis avaient bien profité de l'après-midi, en passant la plus grande partie à courir dans la grande étendue d'eau azurée, tout en s'aspergeant de celle-ci. Elle était tiède, mais étant donné la température extérieure de l'île, Gabriella avait plutôt l'impression de recevoir un jet glacée, qui la rafraichissait totalement. Comme quoi, cet endroit avait quand même du bon ! Ou bien, Gaby était vraiment trop positive ? Après cette petite baignade mouvementée, Willy et Gaby sortirent de la mer turquoise et décidèrent de s'installer au soleil, pour se sécher un peu, et en même temps, se tenir la conversation. De plus, le ciel virait à l'orange, et ils ne devraient pas tarder à rentrer. Et que ça causait sur les derniers potins de la joyeuse bande de lurons de l'île, et que ça demandait des choses sur monsieur le-petit-ami-de-Gaby; un vol d'oiseaux gris passa dans le ciel rougeoyant, et levant la tête en entend les cris perçants des volatiles, les deux jeunes gens repensèrent une nouvelle fois à l'heure qu'il était et se décidèrent à se mettre en route vers le camp. Gabriella avait passé une merveilleuse journée en compagnie de William, comme toutes les autres d'ailleurs, cela dit en passant. Il avait quelque chose de spécial; comment dire ? Toujours drôle, prêt à trouver la farce qui ferait rire Gaby, à trouver la remarque qui les plongerait dans un délire profond. Et en même temps, il savait toujours ce qui taraudait la jolie brunette, faisait preuve de tant d'affection et de compréhension envers elle. Soit, elle avait aussi d'autre connaissances et amis, comme son professeur fort sympathique et Shay, mais elle savait que Willy était son meilleur ami et cela sur tous les points. Depuis leur plus tendre enfance, ils ont tout partagé. Il ne se lâchait pas, s'obstinant à rester ensemble, faisant les pire caprices du monde pour pouvoir passer les deux mois de vacances scolaires à deux. D'ailleurs, ils adoraient se rendre dans la jolie maison de campagne des Berisford, entourée de champ, de sentiers, de fourrés où jouer à cache-cache. Ah! tous ces souvenirs qui refont surface ! Se laisser bercer sur un hamac improvisé, aller pêcher, grimper aux arbres, tomber, pleurer, et surtout se faire consoler par l'autre. Si cette époque avait pu durer, Gabriella aurait donné cher pour que cela se fasse. Car désormais, le monde était si compliqué ! Et tous ces tracas, tous ces ennuis qui surviennent. Avoir passé le cap de la majorité n'était pas toujours un plaisir. L'insouciance était bien loin derrière la plupart, quoique à bien y réfléchir, Gaby était d'une grande naïveté, même si son innocence passée est bel et bien enterrée. La jeune femme laissa ces douces pensées qui venaient de lui traverses l'esprit pour pouvoir contempler le paysage. Ils venaient de franchir les limites de la plage, foulant un sol sauvage à la végétation abondante et colorée. Plusieurs arbres exotiques, des palmiers principalement, était plantés un peu partout, comme déposés à tout hasard, sans une harmonie particulière. En vue des noix de coco jonchant le sol, la brunette devina que les arbres légèrement plus bas que les autres étaient des cocotiers. Un peu plus loin, ils durent contourner un lagon à l'eau d'un bleu pur et scintillant; la jeune femme avait des étoiles plein les yeux, à la vue de ce spectacle. Toutes sortes de beaux oiseaux exotiques voletaient gaiement. Et ils étaient bien plus beaux que les volatiles gris aperçus sur la plage ! Non, ceux-là avait un magnifique plumage irisé, avec une teinte et des dégradés impressionnants. Après cette contemplation égarée, Gaby décida davantage porter son intérêt sur le chemin qu'ils empruntaient, Will et elle. Après avoir fait un léger détour par une sorte de clairière à la végétation toujours tropicale, Gabriella et William débouchèrent sur un chemin parsemé de fleur exotiques, de buissons aux baies colorées et de rochers pointues. Toute en faisant attention à là où ils posaient les pieds, ils reprirent la discussion là où ils l'avaient laissé toute à l'heure. Mais cette fois-ci, tous les mots étaient tournés sur Aaron; notre jolie brunette évoquait son petit ami sous tous les aspects, sauf un, qu'elle garda bien pour elle : pourquoi était-il si distant ? Et si c'était Heather, la fille qu'il voyait de temps en temps ? Non, non. Aaron n'était pas comme ça ! Hé, mais si c'était encore ce côté positif qui ... Elle préféra laisser tomber, et achever sa dernière remarque par un léger soupir à peine audible. Mais William n'était pas son plus proche ami pour rien, et devina tout de suite que quelque chose n'allait pas. Il détourna soudainement l'objet de leur conversation pour lui demander d'une traite, et sans diversion cette fois :
    « Gabriella, qu'est-ce qui ne va pas ? »
    La jeune concernée marqua sa surprise par un froncement de sourcils; impossible de lui cacher quelque chose, à celui-là !
    « Mais tout va bien, je t'assure, assura t-elle de manière aussi crédible que possible.
    « Ne me mens pas, renchérit son ami. Je te connais Gaby, je vois bien quand tu as un problème. »
    La jeune femme se mordit la lèvre, et hésita encore; devait-elle en parler à William ? Il avait beau être son meilleur ami, il était également celui de Aaron, donc, peut-être irait-il lui en parler ? Oh, non ! Ce serait un désastre. Soucieuse, elle regarda tout de même son ami pour voir son expression, et discerna juste ce regard insistant. Elle avait traversé bien pire ! Elle pouvait bien lui confier ça, non ? C'était juste un doute ridicule, et sûrement que tout se finirait bien ?
    « Et bien, c'est à cause d'..., commença t-elle.
    Je vais vous dire de suite pourquoi notre jolie demoiselle n'a pas eu le temps d'achever sa phrase. Alors qu'elle marchait en fixant tantôt l'horizon, tantôt William, elle ne prêtait pas trop attention à là où elle mettait les pieds. Ainsi, il était inévitable qu'elle marche en plein dans le nid-de-poule qui lui faisait honneur, juste devant elle. Elle trébucha, s'empêtra, et se précipita dans une chute des plus banales, mais inévitable... si son ami ne l'avait pas rattrapé. Car oui, comme d'habitude, il avait été là au bon moment; je dois dire que la surprise de Gabriella fut bien présente. Elle qui s'attendait à se retrouver face contre terre, en train de se lever difficilement tout en dépoussiérant ses habits, elle était vautrée dans des bras musclés, quasiment nez contre nez avec son meilleur ami. Bizarrement, le rythme de son coeur commença à s'accélérer. Pourquoi donc ? Je ne pense que la fille des Berisford est un quelconque sentiment amoureux vis-à-vis de William, mais toujours par rapport à mon avis, c'était sûrement dû au bruit étrange qui venait de derrière les buissons. Dans un souffle, la jeune femme lâcha le prénom Aaron, mot qui terminait sa phrase, et Will la regarda encore une fois avec ses yeux noirs, compatissant à ce qu'elle vivait. Car lui connaissait toutes les facettes de la pensée d'Aaron, toutes. Mais il devait se douter qu'en parler à Gaby n'était pas une bonne idée, car il ne dit rien; lui-même avait un idylle particulier, étant donné que ce n'était qu'une façade. Gabriella adorait écouter les histoires de William, savoir comment ses 'fausses amourettes' se déroulaient dans l'ombre du regard de tous. Mais dans cette situation, ce qui taraudait les esprits des deux amis, c'était le bruissement des feuilles qui venait de siffler dans le vent. Comme si... comme si une bête sauvage rôdait, prête à les attaquer. A cette pensée, Gaby ne put s'empêcher d'étreindre davantage encore son ami; celui-ci ne fit rien pour l'en empêcher, totalement aux aguets. Pendant quelques secondes, on entendit que le vent. Mais peu à peu, un souffle rauque prit place dans l'atmosphère exotique; en fin de compte, on était pas si loin de la théorie de la bête enragée car soudain, un jeune homme aux cheveux mal coupés et aux vêtements réduis à l'état de guenilles bondit sur le 'couple' qui se préparait à tout, sauf à un ermite - euh, pardon, un humain. D'ailleurs, ce n'était pas n'importe quel être humain, étant donné qu'il s'agissait ni plus, ni moins d'Aaron, qui avait l'air pas très content. Gabriella cligna des yeux plusieurs fois, à moitié sûr d'être folle, d'avoir fait une mauvaise chute, et d'être en fait au paradis - ou en enfer - face à une apparition totalement inimaginable dans les circonstances de son vivant précédant sa mort. Seulement, pas si inimaginable puisque c'était là, sous ses yeux. Hé oui Gaby, tu n'es pas encore morte ! Après s'être remise de sa surprise, la jeune femme bégaya le nom de son petit ami, comme si il s'agissait d'une personne qui l'effrayait :
    « Aa-ah-aaron ?
    - Lui-même. »
    répondit le jeune homme, de manière nerveuse.
    Son regard passa de sa petite amie à son meilleur ami. Gabriella ne put s'empêcher de lever la tête vers William et elle remarqua tout de suite son regard oppressant envers Aaron. Elle en fut d'ailleurs très étonnée ! Récemment, elle n'avait remarqué aucune source de tension particulière; de plus, Will ne l'avait toujours pas lâché, au contraire, il l'invitait limite à se blotir davantage. Mais qu'est-ce que ça voulait dire ? Gaby savait très bien que elle et le jeune Carter, il n'y avait que de l'amitié. Elle le soupçonnait d'ailleurs de prendre goût à sa fausse relation avec la demoiselle asiatique, comment s'appelait-elle déjà ? Erilynn, quelque chose dans ce goût-là. Non pas que cela déplaisait à la brunette, au contraire, elle était heureuse de voir son ami se lier ainsi à une fille, surotut que celle-là avait l'air bien sympathique... ou alors, elle se faisait ENCORE des idées et sa nature altruiste faisait surface. Mais on dérive du sujet, une nouvelle fois, donc reprenons.


    {uc.}
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Callista K. Andrews
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MessageSujet: Re: GABRIELLA J. BERISFORD } *   GABRIELLA J. BERISFORD }  * Icon_minipostedLun 7 Juil - 23:49

En vue du temps mis a répondre au sujet et de l'excellente prése fournie par l'autre Gabriella, elle a été validée.
Le rôle n'est donc plus libre, néanmoins tu peux toujours aller voir si un autre presonnage t'interresserait. ^^
Merci quand même et Have fun___*
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MessageSujet: Re: GABRIELLA J. BERISFORD } *   GABRIELLA J. BERISFORD }  * Icon_miniposted

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