Mary Jane Miles [Paroles douces, médecines douces, drogues douces...]

Bienvenue sur Pandora Box

C'est good, je VALIDE ( Muhu ) pour passer à la deuxième partie

On te proposeras une petite mise en situation, et tu devras y répondre comme si tu jouais dans le RP', tout en incluant le caractère et la biographie de ton personnage

Bonne chance

Double poste, tant pis xD

" Une bagarre éclate sur la plage, tandis qu'une partie du groupe s'acharne à remettre en état le moteur d'un petit bateau ( Bien qu'ils n'ont pas encore réalisé que sans essence, retapé ou pas, le moteur ne fonctionnerait de toute façon pas ... ). Les deux élèves s'envoient coups de pied et coups de poing avec hargne, alors que leur camarades se contentent de les regarder et de les huer, comme s'il avaient affaire à une partie de catch en direct.
Que faites-vous ? Vous coupez court à cette situation complètement débile, inutile et immature ou au contraire vous soutenez l'un ou l'autre tout en vous joignant au pompomgirl qui scandent le nom d'untel ? "

Bonne chance

On disait souvent de Mary-Jane qu'elle flottait, qu'elle ne se rendait jamais vraiment compte des réalités qui l'entouraient, qu'elle vivait dans son petit monde un peu bohème, un peu artiste, un peu feng-shui, un peu enfumé. Et c'était vrai, la plupart du temps. Pourtant, ce n'était pas qu'elle ignorait la façon dont les autres voyaient le monde, et qu'elle était radicalement, génétiquement différente, comme un OVNI venu d'on-ne-savait-où (en fait, si, on pensait savoir précisément d'où : d'une caricature de documentaire sur les hippies de années 70), bien que quelques uns n'hésitent pas à le sous-entendre, parfois. Non, en fait, la vérité, c'est que, si elle avait voulu, elle aurait très bien pu se comporter comme tous les autres gosses de riches qui l'entouraient, étant elle-même pas trop mal placée, dans cette catégorie-là. Mais elle avait tout simplement décidé, un jour, qu'elle devrait sortir du lot. Elle n'avait pas eu trop de mal, en même temps, sa mère l'ayant élevée entre ateliers de sculpture remplis d'objets divers et variés, expositions de tel ou tel artiste contemporain reconnu duquel on devait s'efforcer de comprendre les oeuvres dans leur émotion et non dans leur intellectualité, et séminaires de pardons adressés à la nature pour tout ce que l'homme lui faisait endurer depuis qu'il était sur terre. Seulement, là où sa mère sentait la bourgeoise archi-fausse qui, sous le prétexte qu'elle était incapable de travailler, faisait accepter ses bidouillages de pots d'échappement comme du grand art (et, au vu du prix où elle vendait, ça marchait incroyablement bien, apparemment), et s'intéressait à la nature parce que c'était in plutôt que par réel souci, Mary-Jane, elle, traînait avec elle une réelle pureté, un réel désintéressement, une réelle absence de pieds sur terre qui faisaient qu'on pouvait tout à fait croire à son petit scénario de baba-cool se battant pour la préservation de l'environnement, la paix entre les hommes et la liberté des rapports sexuels.

Seulement, il arrivait des moments où, justement, cette espèce de flottement s'en allait. Elle était capable de montrer un étonnant sens des responsabilités, sans en avoir l'air, et d'analyser des situations de sang froid, même lorsque les événements étaient des plus inattendus. Et ce sans jamais vraiment lâcher le personnage tout droit sorti de Woodstock qu'elle s'était créée avec tant de soin étant plus jeune, et dont, il fallait l'admettre, elle n'arrivait plus jamais à se départir totalement. Après tout, elle fréquentait tout de même, dans le but de devenir une grande chirurgienne, et ça avait l'air bien parti, puisqu'elle en était déjà à sa sixième année, elle fréquentait, donc, l'université Yale, dont certains n'hésitaient pas à dire qu'elle était la plus grande université des Etats-Unis, et autant dire que ceux qui n'étaient pas capables de faire preuve de sang-froid, de sérieux et d'acharnement au travail (des qualités qu'on aurait jamais prêtées à la jeune fille lorsqu'on la voyait pour la première fois) n'avaient pas fait long feu entre les murs du prestigieux établissement.

Mais il y avait un moment où il fallait mêler les deux : le côté pratique qui disait qu'il serait bon de ne pas laisser n'importe quoi troubler leur départ de l'île, et le côté rêveur qui disait que la violence n'avait jamais rien arrangé, faites l'amour pas la guerre, etc, etc. Dans la situation présente, ça tombait bien, les deux faces de sa personnalité s'accordaient parfaitement. Elle s'avança donc au milieu des deux garçons qui se battaient sans grande peur : ils n'allaient tout de même pas se mettre à la frapper elle, elle était une fille et elle n'était pas du genre sur lequel on tape, et fit son possible pour les séparer, bien que pas grand'chose ne puisse leur faire entendre raison. Pourtant, elle parvint à ce qu'ils cessent les coups pour quelques secondes, les regardant l'un après l'autre sans la moindre animosité, juste une sorte de surprise innocente et apeurée.

"C'est cette île", finit-elle par dire, lorsque chacun se fut un peu calmé, pourtant prêt à repartir dans leur bagarre au moindre signal. "Nous sommes dans une situation désespérée, et nous agissons tous en désaccord avec ce que nous voulons vraiment. Vous ne voulez pas vous battre, et je le sais. Vous voulez faire sortir votre colère contre le destin, et vous en avez tout à fait le droit. Mais est-ce que votre colère contre le destin arrangera les choses ? Non, quand le destin vous met dans une situation extrême, il s'agit de lui montrer que vous êtes dignes d'une telle tâche. Considérez cela comme un test. Il va falloir s'échapper d'ici, et vous frapper l'un l'autre nous fait perdre du temps et de l'énergie."

Elle ferma les yeux, offrant son visage au soleil brûlant qui cognait sur le petit groupe. Elle inspira et expira profondément, et recommença, autant de fois que cela fut nécessaire, jusqu'à ce qu'elle sente les autres l'immiter inconsciemment. Elle savait que ce petit exercice de relaxation pourrait calmer les plus récalcitrants. C'était son beau-père, un professeur de yoga, qui le lui avait appris. Sa mère et lui étaient restés ensemble très longtemps, et puis, parce que les êtres ont des vents qui les mènent où ils doivent aller et finissent par séparer ceux qui flottèrent sur le même courant un moment - c'était ce qu'il avait expliqué à la petite à ce moment-là ; Victoria Miles et lui avaient fini par se séparer, au moment où la femme d'une trentaine d'années et sa fille (dont le père était inconnu, une affaire d'un soir pendant des vacances de printemps en Floride) ne partent pour New York City, où ses sculptures avaient juste commencé à s'exposer, après avoir eu un succès énorme à San Francisco pendant des années. Mary-Jane, à l'époque, avait quatorze ans, et elle avait dû quitter son école, ses amis, son état, son appartement et ses habitudes pour suivre les défilés mondains de sa mère.

C'était à ce moment-là, en arrivant parmi une fourchette d'incconu dans un lycée des plus côtés de Manhattan, qu'elle avait commencé à parler par énigmes et à prendre un regard perdu, comme divagant, chaque fois qu'on lui adressait la parole. Elle avait ensuite fréquenté les "artistes" de l'école, des théâtreux aux poètes maudits, en passant par ceux qui ne faisaient rien de spécial, mais se contentaient de vouloir défendre leur vision du monde tellement pseudo-différente. C'était dans ce cercle de personnes moins en vue que les autres qu'elle avait commencé à fumer du cannabis et avait par là-même hérité de son surnom plutôt facile, pour le jeu de mot avec son prénom : Marijuana. Cependant, elle n'alla jamais chercher plus loin, son but étant juste de se détendre, dans ses chemises légères (à peu près autant que les moeurs qu'elle avait appris à avoir parmi ces amis-là), ses colorations au henné, ses pantalons trop larges et ses réunions autour d'une pipe à eau.

Les souvenirs de son adolescence s'estompèrent en même temps qu'elle remarqua que la plupart des gens avaient fini par se calmer, à force de rester là, à attendre qu'elle fasse quelque chose qui ne venait pas, sans bouger.

"Bien", finit-elle par dire, envoyée-même du maintien de la paix sur terre qu'elle était. "Je vous propose de vous remettre à la réparation de ce moteur, et de penser aux vraies raisons de votre agressivité, la prochaine fois que vous aurez envie de vous taper dessus. Si vous vous sentez vraiment nerveux et à vif, venez me voir à l'infirmerie, j'aurais sûrement de quoi vous apaiser..."

Sa voix, comme à l'habitude, n'était qu'un filet qui ne s'entendait que parce qu'il semblait magiquement imposer le silence. Elle recula de quelques pas, et, remontant vers des lieux ombragés, puisqu'elle n'avait de toutes façons aucune notion de mécanique pour les aider, elle continua à observer le groupe du coin de l'oeil pour s'assurer qu'aucun incident similaire ne se reproduirait.

Rien à redire pour cette seconde partie T'as bien cerné le personnage et son côté baba cool =)
Donc sur ce, je VALIDE ^^ Have fun

Rien à dire, le personnage est vraimnet, wouah, cool xD.
Tu as bien répondu au scénario et en plus tu as vraiment développé les points importants qui serviront à cerner ton personnage.
Une chose a dire: Parfait.

Tu est VALIDEE.
Bon jeu parmis nous et n'oublie pas d'aller choisir un topic collectif auquel participer!
Have fun____*

PS: en espérant croiser ton personnage dans un futur topic, ce serait une grade joie que de mesurer ma Callista à ton infirmière xD

EDIT: arf merdum désolée papy xD

Merci pour la validation ^^
Je profite que le sujet ne soit pas encore vérouillé (vilaine fille, oui, bon, je sais), pour placer que ce serait en effet un plaisir que nos deux charmantes enfants se rencontrent, un de ces jours.